Des fois, les problèmes de passeports ont du bon, n’ayant plus de visa depuis le 2 décembre, j’ai du sortir du Pérou, donc allé en Equateur qui est le plus prés pour rerentrer et obtenir un nouveau visa. L’Equateur n’était pas vraiment génial, on a du y rester 1h maximum le tps de faire un visa pour rentrer et un autre pour sortir =). Je connais donc la douane équatorienne XD, par contre j’ai eu un peu plus de tps pour visiter Tumbes, la ville la plus au nord du Pérou. Autant l’Equateur ressemble à Tumbes et l’on ne se rend pas compte qu’on change de pays, autant Cajamarca et Tumbes sont différents et on a l’impression de changer de pays !! C’est un climat équatorial, donc chaud même s’il ne faisait pas très beau quand j’y suis allée c’était beaucoup plus chaud que Cajamarca, là-bas, pas de vitre aux fenêtres mais des moustiquaires. Beaucoup de rues sont en sables dés qu’on sort du centre ville et comme on est en jupe tt la journée j’avais l’impression d’être en vacances. J’ai vu une plage et cette fois-ci j’ai trouvé de l’eau chaude !!!! Enfin tiède malgré le « mauvais temps ». Tumbes est au bord de l’océan donc c’est la Costa mais il y a aussi la forêt et le mélange rend assez bien, ca s’appelle los « Manglares », malheureusement je n’y suis allé que très rapidement. Par contre j’ai vu un petit port de pêche. Sinon j’ai revu des français, 4 le plus gros rassemblement depuis… plus de 3 mois =) J’ai parlé français jusqu'à en faire une overdose, et si au début je mettais des mots espagnols en parlant français, quand je suis rentée c’était le contraire… Finalement, même si je râlais, je suis contente de ne pas pouvoir parler français prés de chez moi. C’est assez bizarre, même moi j’ai du mal à comprendre mais c’est plus facile pour moi de ne pas trop parler français et puis  comme ca un seul mot de français me donne le sourire =) …
Sur la photo du haut , c'est t le groupe d'afs sans papier juste a le frontiere d'equateur. La 2eme, c'est une place de Tumbes, ensuite c'est l'enormmmeee rassemblement de francais sur    le port Pissaro avec un volontaire afs et la soeur de Manon. Et finalement c'est 3 afs'seuses et moi ds une petites barque sur les manglares ou on a ètè juste le tps d'une photo... =)

Le WE dernier avec le groupe d’afs on est allé passer un WE à Chiclayo. C’est la ville la plus proche, elle n’est qu’a 6 h de bus…  Elle beaucoup plus grande (environ 1 millions d’hab on m’a dit) et beaucoup plus occidentalisée que Cajamarca ou alors c’est Cajamarca qui est traditionnel, je ne sais pas =). Les rues sont assez différentes á causes de pleins de chose : d’abord là-bas, je n’ai vu personne qui porte d’habits traditionnels et déjà ca change beaucoup la couleur des rues, ensuite les rues sont plus larges en générales et les magasins paraissent plus grands. Finalement les maisons aussi sont différentes mais là, je me suis rendu compte que c’est parce que les maisons du centre villes de Cajamarca sont assez anciennes. On a été accueilli par le groupe d’afs Chiclayo ou il manquait seulement Lucie, la française donc je n’ai pas pu parler français…snif…snif… Le samedi on est allé visite les pyramides de Lambayeque. C’est des anciennes tombes qui sont á l’extérieur de la ville dans un lieu presque désertique et ou en tout cas il fait une chaleur impressionnante ^^ Nous qui étions habitué a la pluie avons découvert se que c’est la chaleur et ce n’est que le printemps…. L’après-midi nous sommes allés á l’océan !!!!! J’ai vu l’océan pacifique pour la 1^er fois =) !!!! Nous nous sommes baignés bien sur, ou plus précisément nous nous sommes précipités dans l’eau !! Je m’attendais à avoir une mer chaude vu la chaleur qu’il faisait dehors mais non, elle est aussi froide que l’atlantique. Nous avons ensuite passé un bout de la soirée sur la plage avant de rentrer manger. Le soir nous sommes sortit dans une sorte de discothèque mais s’en n’était pas vraiment une, puisqu’on n’est pas rentré á l’étage ou l’on pouvait danser… A l’intérieur on pouvait acheter des cocktails hors de prix entouré de gens bien habillés qui donnent l’impression de rien faire à part se montrer, ah si excusez moi c’était un karaoké . Ensuite plus on paye plus on peu monter dans les étages de la discothèque. Le principe vous décrit on ne peut mieux le but de cette endroit : montrer et étaler le plus possible sa richesse et surtout toujours un peu plus que son voisin… Dehors lorsqu’on passe les vigiles, un homme dort dans le rue sur un carton et des femmes vendent des paquets de cigarettes, ou bonbons á l’unité jusqu'à surement plus de 3 ou 4h de matin pour gagner un peu d’argent mais qu’importe á l’intérieur on s’achète des cocktails á 15 ou 20 soles et ce n’est que le 1^er étage… (Dans la rue le repas le plus simple est a 5 ou 6 soles pour vous donner une idée). Je ne veux pas montrer du doigt seulement les péruviens les plus riches, c’est un peu prés le même écart qui existe entre l’occident et les pays pauvres mais voir ses contrastes si proche, au même endroit, entre les gens d’un même pays, et qui sont juste née dans un quartier différent, fait froid dans le dos… J’avais vu la pauvreté et je le vois tous les jours á Cajamarca, mais elle est supportable car elle fait partit de la vie des gens et ne les empêche pas toujours d’être heureux. J’ai découvert ca ici, pauvreté ne rime pas toujours avec malheur comme on nous fait souvent croire en Europe. Il y a beaucoup de personnes ici qui vivent avec une simplicitée beaucoup plus grande mais qui ne sont pas forcement dans la misère. Mais voir au même moment et au même endroit la vraie misère et la richesse démesurée sans que cela ne choque personne apparemment est insupportable. Heureusement une grande partie des afs’seurs on du ressentir la même chose parce que la plupart sont sortit avant l’heure et on c’est retrouvé á discuter dehors avec le même sentiment de dégout… Les 2 ou 3 qui nous avaient emmenés sont resté mais la soirée c’est terminé pour la plupart dans la chambre de l’hôtel á jouer au jungle speed. Reste quand même un gout amer dans la bouche… et le sentiment que c’est désormais impossible de se taire sans être complice soi aussi.