Comme je vous l’ai dit ma mère d’ici travaille dans une ONG, ( elle s'appelle IDESI) j’ai maintenant compris un peu mis en quoi elle consiste : c’est une ONG de microcrédit … Ca n’aurais pas pu tomber mieux ^^ Elle s’occupe entre autre, d’un projet pour aider á développer la fabrication artisanale de sac tissé. Ca à commencé depuis un an et demi seulement donc un professeur vient toutes les semaines pour leurs apprendre á tisser, Ceci elle vient tous les mois pour voir comment avance le projet et s’ils apprennent des nouvelles choses. Jeudi dernier, qui était férié, je l’ai accompagné pour sa visite mensuelle. Nous sommes donc allés á Porcon, un petit village dans les montagnes (3200m) voir les différents groupes, il y en a 7 avec entre 5 et 18 membres chacun. Là encore, juste en changent de lieux de dépaysement est assez énorme. Dans ce milieu rural, tout le monde est encore vêtu d’habit traditionnel, les gens vivent essentiellement de l’agriculture et les coutumes sont marquées. Par exemple si l’on annonçait notre visite, chaque famille nous préparerait á manger et il serait très très impoli de refuser, mais manger 7 repas (surtout Péruviens) c’est impossible ^^ donc on ne prévient pas quand on vient. On a quand même été invité une fois et on a eu du mal à finir tellement les assiettes sont énormes =P. Mais revenons a la fabrication des sacs, ils sont entièrement fait main, dans des métiers à tisser en bois. La majorité des familles font aussi la laine, la teinte et la file, d’autres achètent leurs laines. Pour la teinture aussi c’est partagé, naturel ou artificielle, mais la plus grande parti est naturelle si j’ai bien compris. Ils font des sacs de différents modèles et les vendent ensuite en ville ou á Lima. Pour la majorité des familles se n’est qu’un appoint et des membres de la famille travaillent à la mine mais pour les 2 plus gros groupes toute la famille peut vivre de ca, plus l’agriculture vivrière. 
Sur la premier photo du hauts,c'est une paysane en habit traditionelle comme tout ceux qui habitent la campagne. On voit ensuite Florentino,un artisant qui tissent sur un metier à tisser =P. Ensuite c'est Pedro qui file la laineje crois...Et finalement on voit Le resultat. De droire a gauche c'est le professeur, Ceci et puis leshabitants de la maison.
Je vous ai beaucoup parlé de ma vie, de me famille ou de mon école mais pas beaucoup du Pérou lui-même je me rend compte. J’ai envie de vous parler d’un autre Pérou, pas celui des touristes avec les bonnets péruviens, les grandes montagnes et les lamas, vous vous en doutez surement. Mais je veux aussi enlever d’autres aprioris, plus subtils mais tout aussi rependu sur le Pérou, ceux d’un Pérou remplis de misère. Si je n’ai pas plus parlé du Pérou c’est que c’est dur de trouver les mots pour décrire se que je vis sans tomber dans l’un ou l’autre des cas. Je vais essayer de commencer en vous parlant de ma ville et des activités de celle-ci. Bien sur il y a beaucoup de pauvreté, se serait être aveugle que de le nier. Dans la rue, beaucoup de personnes vendent toutes sortes de chose pour gagner un peu d’argent, des enfants travaillent. Beaucoup de maison sont en brique nues, pas vraiment fermé, dés que l’on sort du centre ville, les rues peuvent être en terre et souvent assez sale. Mais c’est plus loin encore que je veux aller, apprendre à regarder l’envers du décor, ne pas s’arrêter au premier apriori. J’ai remarqué par exemple que plus les quartiers sont pauvres, plus il se passe des choses dans le rue. On peut tout voir dans la rue, de la nourriture, des enfants qui jouent au volley en tendant un filet entre deux maisons, una señora qui lave son linge, une autre qui file la laine ou tricote, des voisins qui mange ensemble, ou des gens qui danse dans le rue parce que les maisons sont trop petites. Les gens sont donc plus proches les uns des autres, et se connaissent mieux, surtout entre voisins. On voit aussi, toujours dans les quartiers les plus éloigné du centre, des animaux qui broutent un brin d’herbe sous le regard de leur berger. En face de chez moi se sont succéder sur le terrain vague un âne, des vaches, des moutons… Tous cela faits que le rue est vraiment un lieu très vivant et que se balader simplement est une véritable aventure au début. Le centre ville est très différent, les maisons d’abord sont plus anciennes et on peut voir l’architecture de la période de colonisation hispanique. On voit ensuite dans tous les coins de rue des petits marchands de tout et de riens, principalement de nourriture, soda et gâteaux qui s’installent le matin et repli leur affaire le soir. Il y a ensuite les magasins fixes, du centre ville, ils sont beaucoup plus petits mais beaucoup plus nombreux, on peut acheter de tout moins cher qu’en France. Finalement au centre de la ville se trouve « la Plaza de arma », la place centrale qu’on trouve dans toutes les villes, elle est très jolie, entourer d’Eglise, de bâtiments de la "conquista espanol" et d’arbres et fleurs.
Je suis allée aux « 15 años » de Carmen une fille de ma classe. Ici les 15 ans c’est l’anniversaire le plus important pour les filles (les garçons c’est 18 ans) et comme dans ma classe les filles sont toutes dans l’année de leurs 15 ans je découvre cette coutume avec beaucoup de plaisir !!! Les péruviennes et toutes les filles d’Amérique latine si je ne me trompe pas fêtent cela comme dans un conte de fée… Pour ses 15 ans Carmen avait invité toute la classe plus d’autres amis mais il y a eu des invités surprises et on était plus de 50… Ca vous met déjà dans l’ambiance. La salle était toute décorée, ballons, lumières et sono de boite de nuit, sièges recouverts de tissus rose et blanc, buffet… Carmen a ensuite attendu que tous les invités soit là ce qui a prit quelque temps… puisqu’elle est sortit de sa chambre vers 21h30 alors que l’invitation disait 20h… Elle est arrivée au bras de son copain puis a dansé une 1ere danse avec son père, puis son frère, puis tous les garçons de la salle qui voulaient, tout ca au milieu de la pièce sous le regard des invités. Apres un discours de ses parents tout le monde s’est mit à danser. Ici tout le monde danse et beaucoup plus souvent, toutes les occasions sont bonnes pour mettre de la musique et danser =). Les danses aussi sont différentes, plus rapprochées qu’en France. Vient ensuite le moment du repas, on descend par groupe dans une autre pièce ou l’on nous sert un repas copieux. Plus tard dans la soirée sont venus des musiciens mexicains pour jouer de la musique et chanter « feliz compeanos ». Là encore tout le monde chante et ceux qui veulent font une ronde autour de Carmen qui danse de nouveau avec tout ceux qui veulent, filles et garçons cette fois -ci. Ici, on n’ouvre pas ses cadeaux en public, mais les invités les posent dans une corbeille au début de la soirée, il n’y a pas de gâteaux, pas de bougies non plus. Voila je suis rentrée ravie de ma 1er fête péruvienne, l’ambiance est très festive et ca me permet de connaitre les élèves de ma classe d’une autre manière et aussi de rencontrer d’autres personnes. Vivement la prochaine « fiesta » =P
Ca fait maintenant un mois que je suis arrivée, un soir dans l’aéroport de Lima… Un mois que je n’ai pas vu passer et qui c’est révélé moins dur que prévu. Un mois pendant lequel j’ai appris et découvert des choses que je ne pouvais même pas imaginer et qui me paraissent maintenant quasiment normal…